mercredi 9 janvier 2019

Thread: Paradoxe de Monty Hall et nature des probabilités

Les personnes les plus observatrices auront remarqué que ce blog, comme pas mal d'autres d'ailleurs, n'est plus très actif.

Pour 2019, j'ai décidé d'essayer de faire quelques expériences mélangeant les types de communication. Je commence par un thread Twitter : je suis nettement plus actif sur Twitter que sur ce blog, et du coup en collant le thread (série de tweets qui se suivent) ici, je fais d'une pierre deux coups : les personnes qui ne lisent pas Twitter ont accès ici, et le thread est facile à retrouver.

La question de départ concerne le paradoxe de Monty Hall, que vous trouvez facilement sur Wikipedia.

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La première fois qu'on m'a posé ce paradoxe je me suis bien planté, et c'est grâce à ce livre que je pense avoir compris.

Mise à jour : vous pouvez commenter soit ici, soit sur Twitter. ;-)

8 commentaires:

  1. En voilà un très beau sujet !!!

    Je ne connaissais pas ce paradoxe, avec une portée très "philosophique"...
    Ça me met en appétit !

    Bonne journée, Amicalement, Théo

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  2. "Je réagis un peu tard, mais : ce paradoxe illustre un point fondamental sur les probabilités, qui est qu’elles ne représentent les relations causales dans le monde indépendamment de nous, mais plutôt l’état de notre information."

    Oui... et non... ou peut-être?
    Dans le cas de la physique des gaz, les probabilités sont un moyen de passer de phénomènes micro à une manifestation macro, la relation causale est bien là et effective.
    En mécanique quantique, les probabilités "sont" la traduction mathématique d'une dualité et d'une incertitude, mais qui a bien des racines et un modèle théorique impliquant des causes et des effets.
    Et par exemple en ce qui concerne la théorie du chaos, elle ne traduit qu'une propriété émergente, mais qui prend sa source dans des systèmes d'équations tout ce qu'il y a de plus déterministe.

    Mais je ne suis peut-être qu'un béotien mal dégrossi qui a de très mauvais souvenirs de ses lectures superficielles...

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  3. Bon, je vais relire et re relire les différentes ressources que j'ai sur ce paradoxe, j'ai peut-être dit n'importe quoi. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai tendance à vouloir considérer les probabilités comme un simple outil mathématique, qui s'appliquant à des situations diverses n'a pas nécessairement la même portée épistémologique ni la même signification.

    Bien sûr dans le cadre présenté (le jeu concours), ou dans des situations du même type (enquêtes sociologiques ou psychologiques, études de populations, etc.) le propos sur "l'état de l'information" semble très pertinent, dans d'autres il me semble erroné.

    Bonne journée, Théo

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  4. Marrant. J'adore quand l'intuition est contraire à la réalité, de manière compréhensible et démontrable.
    Ca me rappelle ce joli casse-tête https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_du_pirate
    Dans lequel on suppose que des pirates ont lu wikipedia, ou étudié la théorie du jeu, passque sinon ça foire à cause des mécanismes psychologiques décrits dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_l%27ultimatum :-D

    Maintenant pour revenir au sujet, c'est chouette que tu reviennes au blog, même via Twitter, mais il faudrait une conclusion un peu plus concrète, par exemple application à ton domaine ou à ton expérience perso. C'est là que ça devient rigolo.

    Allez feignasse! :-)

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  5. Hello Julien,

    Tout pareil, même pour la feignasse (joke Marc :):):)
    Je m'en vais courir lire tes deux articles cités, décidément à te lire j'ai l'impression d'être passé vraiment à côté de quelque chose...

    Théo

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  6. Bonnes questions. Pour la mécanique quantique, d'après ce que je comprends (alerte : blog de pas-physicien) il y a une vraie incertitude fondamentale. Pour tous les autres exemples, les probabilités représentent bien notre ignorance.

    Après c'est une propriété sympa des probabilités que sur plein de répétitions la distribution des fréquences observées correspond bien aux probabilités de notre ignorance, mais c'est aussi parce que c'est +/- comme ça qu'on les calcule les probabilités. C'est ce qui permet aux casinos de gagner leur vie.

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  7. Moi aussi j'adore ce paradoxe car il est carrément contre-intuitif.
    S'il ne reste que 2 portes possibles elles ne sont pas forcément équiprobables et la plus belle illistration que j'ai vu et qui montre le contraire de façon intuitive est celle-ci : si on fait le même jeu avec 1000 portes, le joueur choisi une porte, le présentateur en retire 998 autres qui ne contiennent pas le trésor, il reste 2 portes. Là vous sentez bien que le joueur a gros intérêt à changer de porte.

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