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Extrait d'une interview de Alistair Croll sur O'Reilly Radar.
En contexte, il explique qu'avant on manquait d'information, et qu'il fallait avancer quand même. L'avantage allait à celui qui avançait pertinemment malgré le manque de données. Maintenant on a trop de données, et l'avantage va à celui qui sait les utiliser rapidement et à bon escient.
En bioinformatique, cela s'applique très bien, depuis l'analyse évolutive des données (ce que je fais d'habitude) jusqu'à la génétique médicale.
Par exemple dans le papier récent de Hernandez et al discuté sur le blog de nos étudiants, les auteurs ont utilisé des données déjà générées concernant les génomes de 179 humains, pour montrer que l'évidence de sélection naturelle que l'on pensait y trouver facilement n'y est pas évidente. Donc la sélection n'a pas été très forte, ou a peu affecté de gènes, dans notre évolution. Perso, je parie pour une sélection pas très forte sur beaucoup de gènes, mais on verra les prochaines analyses.
Autre exemple, on a utilisé plein de données publiques diverses pour montrer en 2008 qu'il y a peu de possibilités de changements évolutifs au début du développement embryonnaire vertébré, mais nettement plus à la fin.
C'est un peu plus abscon que d'habitude, j'ai du mal à voir exactement ce que tu veux dire...
RépondreSupprimerEn gros, c'est pour dire qu'il faut arrêter d'expérimenter pour plutôt analyser des données? :-)
(nan, ça c'est pour te chambrer sur tes origines informatiques au milieu des écologistes et autres sanglierophyles)
Ah alors désolé si ça n'est pas clair.
RépondreSupprimerJe veux dire que le leadership consiste d'avantage à poser la bonne question, sachant que la réponse est dans les données. Et moins à intuiter la réponse, sachant des question évidentes mais des données manquantes.
Les exemples viennent de ce que je connais le mieux, mais je vois des applications en recherche médicale aussi bien qu'en marketing (domaine d'application de l'interview d'Alistair).