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J'y connais rien en économie, mais j'aime bien la publication Open Access. Ce qui veut dire que les auteurs (ou plutôt leur université ou financement de recherche) payent les frais de publication, et ensuite les articles sont disponibles à tous gratuitement. Ca veut dire que ceux dont les impôts ont payé la recherche peuvent la lire s'ils veulent.
Alors j'aime bien
une analyse simpliste qui dit que les seuls profits des éditeurs privés pourraient couvrir tous les frais de publication Open Access. Vos impôts et dons leur
permettre permettent de dégager plus en profit qu'ils ne devraient faire de chiffre d'affaire, et après ça vous n'avez pas accès aux résultats. Moi je trouve ça dégoutant.
C'est egalement un probleme politique. Il faut pour cela mettre les moyens a disposition, et soutenir la publication Open Access. Lors des dernieres elections en Suisse, le Parti des Pirates en avait fait part dans leur programme:
RépondreSupprimerhttp://www.partipirate.ch/programme_du_parti#urheberrecht
"Recherche
Le fonds national financé largement par les taxes repartit des moyens à des institutions et groupes scientifiques et désigne des règlements pour la publication des résultats. En ce moment les chercheurs sont tenus à publier leurs résultats librement – tant que ce ne soit pas opposés à des doutes juridiques, ou bien tout de suite après écoulement du délai imposé par certain magazines scientifiques. Or les résultats des recherches devraient en principe être publiés directement et librement accessible et non contrôlés par des maisons d’éditions.
La recherche financée par les taxes doit être gratuitement accessible pour tous les citoyens de la Suisse et du mondeet du monde."
Sens-je comme un pointe de Gotlib dans la formulation? Aurait-on relu des RAB récemment, mmmh?
RépondreSupprimer@Romain : oui c'est en effet un problème politique en grande partie. L'Open Access fait sens au niveau du système (voir les analyses de coût), mais il faut déterminer qui paye. En ce moment on transfère le coût des bibliothèques (abonnements) vers les chercheurs (Open Access), et en même temps des institutions comme le Fonds National Suisse pour la Recherche refusent de soutenir ces coûts.
RépondreSupprimerAction politique simple (si on est chercheur) : refuser de reviewer pour des journaux qui ne sont pas Open Access.
@jrobinss : c'est bien une réf RAB, mais je n'ai pas besoin de les relire pour ça. :-)